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Continuer vos achatsDu petit mouton Manx Loaghtan et ses diverses paires de cornes au grand et souriant Suri Alpaga, nous vous invitons à découvrir ou à redécouvrir ces animaux dont leur différence esthétique n’a d’égale que la diversité des fils. «Moutons & Cie» relève les animaux dont nous vous proposons leur laine. Une bien belle manière de leur rendre hommage.
Le Masham (prononcer mass-am) est une race élevée depuis presque un siècle au nord de l'Angleterre et doit son nom à la ville de Masham dans le Wensleydale. Elle descend d'un croisement datant du début du XXe siècle avec un bélier Teeswater, ou un Wensleydale, robuste et endurant, et des brebis Dalesbred, Swaledale connues pour leur rusticité et leur longévité.
Cette race n'est élevée qu'en Angleterre en raison de son ascendance, béliers et brebis exclusivement élevés dans leur pays d'origine. Sa laine écrue est constituée d’une longue fibre bouclée et résistante, tout en étant lustrée et douce. Les caractéristiques de sa toison ne sont pas sans rappeler celles des moutons de la famille des Longwool.
Le mouton Gotland (en suédoisː Gotlandfår) est une race originaire, comme son nom l'indique, de l'île du Gotland en Suède. Il se caractérise par sa laine de couleur gris-argenté au brun foncé. Sa tête, sans cornes et ses pattes glabres sont de couleur noire. On retrouve son ancêtre dès l'Age de fer, dans les pays nordiques.
Les vikings ramenèrent ces races de moutons lors de leurs expéditions, améliorant ainsi leurs propres races ovines. Le mouton Gotland actuel, que l'on retrouve maintenant au Royaume-uni, est issu de croisements réalisés dans les années 1920 entre des béliers locaux, appelés Gutefår, et des brebis Romanov et Karakul.
Le Loaghtan est une race très rare typique de l'île de Man et descend d'une ancienne race primitive à queue courte. Son ancêtre vivait jadis en Écosse, dans les îles Hébrides et les îles Shetland; son nom provient du mannois "lugh dhoan" qui signifie "brun souris". Le Loaghtan est un petit mouton atypique, reconnaissable grâce à ses deux ou même trois paires de cornes.
Dans les années 1950, ce mouton faillit disparaître, ne comptant plus que 43 spécimens. Aujourd’hui, les mannois font beaucoup d’efforts pour les préserver, d’autant qu’ils sont parfaitement adaptés au climat local de par leur rusticité. Cette race est aujourd'hui protégée par le Rare Breeds Survival Trust et leur nombre est compris entre 900 et 1500 dans tout le Royaume-Uni.
Le Mérinos d'Arles est élevé dans le sud-est de la France depuis le milieu du XIXe siècle. Il est issu de croisements entre des brebis cravennes locales et des béliers Mérinos espagnols réputés pour leur laine fine, en vue d'améliorer la qualité des toisons. En se basant sur les travaux de la bergerie nationale de Rambouillet, la bergerie impériale d'Arles a fortement contribué, à partir de 1804, à diffuser et développer cette race dans la région.
Ses gènes hérités du Mérinos espagnol lui valent une laine de qualité et en grande quantité, réputée pour sa finesse et sa rusticité. Parfaitement adapté à la transhumance entre la plaine de la Crau et la haute montagne, le Mérinos d'Arles est l’une des premières races françaises en nombre et la première race de Mérinos d'Europe. En 1921, le syndicat des éleveurs de Mérinos d'Arles est créé pour assurer la pureté des élevages.
La Romane est une jeune race de mouton français, apparue dans les années 1960 à la suite de la volonté de l'INRA d'augmenter le parc ovin français. Elle est issue de croisements successifs entre les moutons Romanovs et les Berrichons du Cher.
Présente sur l'ensemble du territoire français, ce mouton est la quatrième race en effectif. La petite quantité de laine destinée pour le tricot en fait une laine rare sur le marché.
Le Wensleydale est une race de mouton anglais de la région du même nom dans le Yorkshire du nord. Seule race dont on connaît vraiment le premier mouton à l’origine de la lignée: Blue cap. Célèbre bélier à tête "bleue" qu'il transmettra en plus de ses caractéristiques lainières à sa descendance lors de croisements avec des brebis locales.
Ce mouton appartient à la famille des «Longwool», en raison de la longueur des ses mèches brillantes et très bouclées. Grâce à son éclat unique et un doux halo, celle-ci fait partie des laines les plus luxueuses. Le Wensleydale est protégé par le Rare Breeds Survival Trust qui s’occupe des races domestiques menacées au Royaume-uni.
Il y a environ 5500 ans, des indigènes andins, les alpaqueros, ont commencé à domestiquer l'alpaga pour produire de la laine. Le Suri est issu de la famille des camélidés ancestraux et plus précisément, des alpagas, lui-même issu d’un croisement entre la Vigogne et le Guanaco.
Le Suri ne représente que 10 % des alpagas, l’autre race étant le Huacaya. Ce qui en fait une espèce très rare. Les incas considéraient leur fibre comme la toison des dieux, la réservant exclusivement à la noblesse. La toison des Suri est reconnaissable par ses longues boucles très lustrées.
La chèvre Angora est une race caprine très ancienne de la région du Cachemire et du Tibet. Sa toison, entièrement blanche aux longues mèches, est soyeuse et bouclée. Introduite ensuite en Turquie au XIe siècle dans la région d’Angora (actuelle Ankara), elle lui donnera son nom. Précieuse, la fibre que l’on appelle Mohair était réservée à la confection de vêtements destinés aux sultans d'Asie mineure.
On retrouve les traces de son utilisation dès le IVe siècle av. J.-C., alors que ce n'est que vers 1554 qu'apparaissent les premières chèvres Angora en Europe. Et c'est seulement au XIXe siècle que cette fibre est utilisée à plus grande échelle en France et en Angleterre . Le nom «Kid Mohair» désigne la laine contenant les fibres plus fines, issues des premières tontes des très jeunes chèvres. Le Mohair est une fibre naturelle d’excellence.
Le mouton Mérinos, originaire d'Asie Mineure, est d'abord introduit en Afrique du Nord par les Phéniciens, puis au XIIe siècle en Espagne par les Maures. Grâce à la réputation de sa laine, l'élevage du Mérinos s'est développé dès la fin du XVIIIe siècle, de l'Amérique du sud jusqu'en Nouvelle-Zélande. Les moutons Mérinos des îles Falkland (ou îles Malouines) sont élevés dans un environnement plus accidenté que leurs cousins australiens.
Le climat maritime froid des îles rappelant celui de l'Islande, conjugué à leur isolement procurent aux élevages un environnement dénué de pollution. Ces moutons profitent donc de conditions de vie exceptionnelle. L'élevage de moutons sur les îles Falkland est un moyen de subsistance vital pour les agriculteurs et peut être considéré comme un mode d’élevage biologique, bien qu'il ne soit pas certifié en tant que tel.
À la fin du XVIIIe siècle, l’éleveur Robert Bakewell, souhaite obtenir une race de mouton idéale. En sélectionnant et croisant de nombreuses races anciennes à poils longs, il crée le Dishley Leicester, baptisé selon le nom de son domaine: le Dishley Grange. De nombreux éleveurs ont suivi le travail de Bakewell, devenu populaire en raison des caractéristiques physiques de sa nouvelle race ovine. Deux frères écossais, les Cully ont alors l'idée de croiser le Dishley Leicester avec une brebis Teeswater, ou Cheviot, donnant naissance au Border Leicester, facilement reconnaissable à ses longues oreilles relevées.
Le Bluefaced Leicester apparaît à la fin du XIXe siècle, descendant de croisements avec le Border Leicester. Il jouera un rôle particulier dans l’histoire des races ovines anglaises. En effet, en 1839, un mouton naît avec une peau bleu foncé et une laine fine, blanche et longue. Ses critères physiques deviendront ceux du Bluefaced Leicester. Nommé «Bluecap», il est à l’origine de la lignée des Wensleydale qui elle-même, donnera une autre lignée: les Masham. Classé «Longwool» en raison de la longueur de ses boucles, le Bluefaced Leicester possède la toison la plus douce des Leicester.
L’Exmoor Blueface (sans « d »), appelé aussi Exmoor Mule, est un mouton issu d’un croisement très récent entre le Exmoor Horn et le Bluefaced Leicester. Il est essentiellement élevé dans la région montagneuse de l’Exmoor au sud ouest de l’Angleterre, d’où il tire une partie de son nom.
La robustesse et la chaleur de la toison du Exmoor Horn, jumelées à la finesse, au lustre et à la douceur de la toison du Bluefaced Leicester, font de l’Exmoor Blueface un mouton d'excellence mais très peu connu car élevé essentiellement localement et en petits troupeaux.
Baptisé selon le nom du domaine dans lequel l'éleveur écossais James Little a mené ses travaux, le Corriedale est une race issue d'un croisement entre le Mérinos et le mouton Lincoln. Celui-ci est la plus ancienne de toutes les races croisées et développée presque simultanément en Australie et en Nouvelle-Zélande puis introduite pour la première fois aux États-Unis en 1914.
On retrouve également le Corriedale dans les îles Falklands où il profite des mêmes conditions de vie exceptionnelle que le Mérinos Falkland. La toison dense du Corriedale qui a bonne réputation en raison de sa douceur, sa luminosité et de son élasticité, en fait un bon concurrent au célèbre Mérinos.
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